Un projet intégré de territoire

Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !

Nous sommes tous acteurs de l’eau, donc tous responsables de sa préservation et de sa bonne utilisation pour nous assurer un avenir sans manquer de cette ressource vitale. Je suis donc intimement convaincue que les solutions doivent être cherchées puis trouvées par tous, pour que chacun puisse s’impliquer et comprendre l’intérêt de sa préservation. Chacun à sa juste place, selon le temps dont il dispose et l’implication qu’il souhaite y mettre.

Nous avons des experts, chercheurs, techniciens, chargés de mission de collectivités dont la mission est de favoriser des projets de préservation de la ressource en eau. Les verrous et contraintes à la mise en oeuvre sont souvent nombreux. Ma mission est de les accompagner pour mobiliser l’ensemble des acteurs et croiser les regards. L’idée : faire en sorte que nous allions tous dans le même sens, que ces projets deviennent des moteurs de l’action et des sources de motivation pour d’autres !

Chaque projet, aussi modeste soit-il, peut être considéré comme un projet pilote, une expérimentation, qui a vocation à être développé et renforcé sur le territoire au fur et à mesure de l’adhésion des acteurs. Il se veut également reproductible sur d’autres territoires. Cf. mon activité de formatrice pour diffuser largement les retours d’expériences réussies.

Un projet porté par un territoire, à petite ou grande échelle

Le projet peut être mis en place à différentes échelles, de la plus grande à la plus petite, avec toujours en tête cette idée de reproductibilité et de liens avec les autres échelles de territoire, dans un esprit de partage et de décloisonnement :
– Des collectivités porteuses de compétences en lien avec l’eau et les milieux aquatiques (eau potable, assainissement, GEMAPI)
– Des collectivités qui souhaitent trouver une thématique fédératrice sur la commune, en articulation avec le cadre institutionnel
– Des conseils de quartier, pour porter un projet d’habitants.

La notion de solidarité amont-aval prend ici tout son sens. Si le projet est porté à petite échelle, c’est moi, en tant que professionnelle du monde de l’eau, qui peut mettre en résonance différents projets, notamment dans le cadre de formations, ou en variant les échelles d’interventions.

Modalités

La stratégie d’animation est à élaborer sur mesure.

Exemple de démarche participative et collective, intégrant différents types de publics :
Un projet scolaire central : fonctionnement en relais sur plusieurs classes traitant différents aspects de la thématique générale, avec une journée de restitution commune
Des interventions à la carte pour les acteurs du territoire (agriculteurs, entreprises, associations, collectivités notamment élus) : ateliers de 2h30 sur la thématique abordant les enjeux généraux pour le territoire, les besoins de chaque acteur, les solutions envisageables / accueil de classes dans le cadre d’enquêtes / formation sur les outils réglementaires
Des animations grand public : ciné-débat, balade contée, spectable théâtre de rue, jeux vidéo, création d’une page Internet, à articuler et/ou intégrer dans la programmation culturelle de la collectivité
Un événement de clôture avec tous les acteurs, ouvert à l’extérieur, témoin d’un projet pilote reconductible : ouverture par un élu, restitution du projet scolaire, espace rencontres, table-ronde des acteurs du territoire, animations festives, éventuellement portées par des associations locales.

La durée de ce type de projet est à définir selon les objectifs et le contexte. Dans l’exemple précédent, cela peut se dérouler sur une année scolaire, avec un événement de clôture en juin.